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samedi 1 octobre 2011

Derniers jours


Du 28 septembre au 2 octobre

Nous revoici à Fort Cochin où nous visitons quelque superbes monuments dont la Basilique Santa Cruz, juste à coté dans notre quartier.
Elle est grandiose et superbe, très colorée. Nous y arrivons pendant la messe en Mayalam et c’est quelque chose ! Elle est comble et la ferveur des kéralais, c’est impressionnant on dirait du Gospel indien.

Basilique SANTA CRUZ COCHIN

Basilique intérieur



Martine fait (encore !!!) quelques achats et nous flânons dans ce quartier très « ancienne colonie »

Là, c'est mon tour de demander des remises


Hier soir notre proprio nous avait réservé des place pour deux spectacles locaux très particuliers.
Le KALARIPPAYAT, art martial kéralais spectaculaire.



Et le KATHAKALI, théâtre traditionnel où le maquillage très sophistiqué des acteurs dure plus d’une heure et fait partie intégrante du spectacle.

Maquillage






Le résultat

Impressionnant







 Je pense que Martine va ouvrir un atelier de KATHAKALI aux Culturales

Puis nous terminons notre séjour calmement en préparant nos bagages car les vacances sont déjà finies et il faut penser à reprendre le chemin de la France et à rentrer à la maison.
 Départ de Cochin, Dimanche 2 octobre 20h30 locales, arrivée Lundi 3 octobre à 11h45 heure française, à Toulouse via Bangalore et Paris.
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NUIT de folie à MUNNAR


Mardi 27 septembre 

Dernière journée à Munnar. Journée passée dans les petits marchés locaux où se vend tout ce qui s’achète ici ; couleurs, bruit, odeurs : l’Inde profonde et quotidienne.


Succursale DULAC à MUNNAR

Je vous avais dit dans l’article précédent que nous avions pris une chambre dans un hôtel  de standing très correct, assez cher selon les standards indiens (30 euros la nuit) pour nous reposer de la précédente homstay de Munnar pas très sympa. Donc nous y allons dans l’après midi, : chambre correcte, écran plat, clim, le luxe quoi !
Le soir après le restau, direction dodo.
Et là, à partir de 8h 30 du soir, dans la chambre au dessus, concert de coups de marteau. Quand je dis concert ce n’est pas un simple soliste, mais un orchestre complet.
Au bout de 30 mn, je vais voir le mec à la réception, il me dit qu’ils ont un petit problème de fuite d’eau et que dans une demi- heure, c’est fini. 
Donc je remonte dans la chambre, nous prenons notre mal en patience, nos boules Quiès, un livre car la télé vibre tellement qu’on dirait un film crypté de canal. 45 minutes plus tard, le concert prenant de l’ampleur, je redescends, cette fois nettement moins aimable. Un nouvel employé est à la réception, Il me dit en ricanant que c’est presque fini. Un Indien, client lui aussi de l’hôtel, me rejoint et lui fait comprendre dans son dialecte que lui aussi il en a ras le sari, et que ça suffit.
Confiant, plus dans la gueulante de l’autochtone que dans la mienne, je remonte et annonce à Martine que c’est fini, on va pouvoir dormir.
Mais loin de finir, les possesseurs de marteau redoublent de virtuosité, j’ai l’impression qu’ils s’attaquent au plafond de notre chambre. En fait ils refont le carrelage de la salle de bain au dessus, de nuit, pour perdre le moins de temps possible. Les clients qui sont déjà là, à priori, ils s’en foutent !
Vers 23h30, Martine, dont vous connaissez la légendaire zénitude, qui était bizarrement restée jusque là très calme, bondit hors de la chambre telle une furie en pyjama, descend l’escalier et se précipite à la réception hurlant en anglais (Martine ne parle couramment l’anglais que dans ces moments là, et même peut-être l’Indi et le Mayalam..) qu’il faut que ce bordel (mot en Mayalam signifiant bazar bruyant) cesse de suite.
Les occupants des chambres sortent sur le pallier, se demandant pourquoi faut-il qu’encore un tremblement de terre frappe l’Inde cette nuit là !
Je sors moi aussi car je pense que çà va se terminer en partie de bouffes..
Devant le ricanement (jaune) du mec à la réception, Martine balance tout ce qui lui tombe sous la main.
Et c’est quand elle commence à empoigner l’écran de l’ordinateur pour l’écraser sur la tête du réceptionnaire que celui-ci comprends que la fuite n’est pas forcément plus déshonorante que de se voir transformé en chapati (galette plate, très bonne d’ailleurs, mais visiblement pas au goût du préposé à la réception).
Il bondit vers les étages supérieurs et, miraculo, le concert cesse.
Je fais rentrer le monstre dans sa « cage » où elle essaie de se calmer. Elle a failli même péter une durite.
Mais croyez le ou non (vous avez d’ailleurs plutôt intérêt à le croire parce que c’est vrai et qu’en plus je me crève le c… à le taper sur ce clavier avec mes petits doigts agiles), le tintamarre cesse pour de bon, il y aura bien quelques petites tentatives au cours de la nuit de reprendre, mais je crois que les ouvriers ont fini par jeter par la fenêtre celui qui jouait avec leur peau en risquant réveiller Kali, la déesse sanguinaire qui était ce soir là à l’hôtel !!
Le lendemain, nous avons eu droit à une belle ristourne, et je crois qu’en insistant, le patron de l’hôtel m’aurait payé pour que j’amène ma demi le plus loin possible de son chantier.
Au fait, le nom de cet hôtel à éviter absolument est le Munnar Inn.
Le matin, Eldhose, le jeune homme de Alleppey, qui a de la famille dans le coin est qui est un excellent chauffeur très prudent nous ramène à Cochin par une route somptueuse bien que tortueuse. Et nous retrouvons avec plaisir Spice Holidays Homestay, son calme et son charmant propriétaire très prévenant et très discret : K.J. ANTONY.

       

MARTINE  à la réception de l'hôtel expliquant son problème !


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mercredi 28 septembre 2011

D'Alleppey a Munnar

Samedi 24 septembre
Good Bye Alleppey, Welcome Munnar
Notre séjour à Alleppey se termine  par une dernière photo avec Matthew, sa charmante famille et Eldhose, leur employé qui nous ont permis de passer un très bon séjour grâce à leur accueil et leur gentillesse. Eldhose va nous amener en voiture jusqu’à Munnar et nous voilà repartis vers de nouvelles aventures … 


Matthew et sa tres sympathique famille


Venice Castle Homestay


La route qui monte à Munnar (c’est à 1600m d’altitude environ), n’est pas très bonne mais les paysages sont vraiment reposants (si bien que j’ai dormi pendant une bonne partie du trajet !) : des forêts d’eucalyptus, d’hévéas et plus nous approchons de Munnar des plantations de thé à perte de vue.
Première étape dans un home-stay « Rose Garden » qui est également une ferme botanique. Le fils du propriétaire nous fait découvrir toutes les fleurs et plantes cultivées ici : cardamome, café, cacaoyer, cannelle, poivre, arbres à tomates (original), litchis, basilic, fenouil, stévia, impatiens etc…


Noix de muscade
Vanille

Cacaoyer



En plus tout ce que nous mangeons et buvons est produit ici.
La maison est très sympa et Jean-Louis se verrait bien y passer ses vieux jours !!! 

Jean-Louis en Gros Colon
Le lendemain départ pour Munnar en touk-touk et là, pour faire les 12km restants, il a fallu bien s’accrocher : la route, un vrai tape-cul et nous deux bouteilles d’orangina complètement secouées !!! Mais arrivés à Munnar, pour monter à notre nouvel home-stay, nous avons du descendre du touk-touk, la pente étant trop raide et nous avons terminé par une super grimpette pour nous mettre en jambe !

Munnar

Après avoir déposé nos bagages direction un très bon restau où Martine m’offre un festin d’anniversaire.  Et oui, je fête aujourd’hui mon 56ème anniversaire, je sais : ça ne se voit pas mais il parait que pour l’état civil c’est bien mon âge. Ensuite elle m’offre un superbe cadeau et vous ne saurez même pas ce que c’est. (et vous, vous n’êtes pas dispensés de m’en offrir à mon retour sous le prétexte fallacieux que c’est passé)
Le homestay ou chambre d’hôtes choisi ici, Rheinberg Homestay, n’est pas terrible, même carrément moyen. Chambre petite, salle de bain minuscule mais surtout accueil limite. Tous les rapports sont basés sur l’argent avec l’homme à tout faire. Il essaie de nous vendre à toute force des balades en taxi, connection Internet, etc. Et aucun rapport avec la famille.  A oublier très vite. Heureusement on ne reste que 2 nuits, donc on se réserve une bonne nuit à l’hotel mardi soir avant de quitter Munnar.
A part ça, Munnar est une belle petite ville d’altitude qui vit autour du thé : un Darjeeling du sud. Avec en plus la culture de la cardamone, du poivre, du café et toutes les épices des Indes.



Champs de the

 
Lundi 26
Balade en taxi, à pied, à dos d’éléphant, et en …pédalo
Nous partons après le petit dej avec un taxi, direction Top Station, la frontière la plus haute avec l’état voisin du Tamil Nadu.
Sur une route étonnamment en assez bon état, nous montons au milieu d’immenses plantations de thé .
Premier arrêt une autre ferme botanique d’état spécialisée dans les plantes d’ornement et les fleurs. Très beau, ici tout pousse même les piquets de clôture (sans rire).

Ruches dans les arbres
Ensuite après un énorme barrage et sa retenue d’eau, nous partons faire une balade à dos d’éléphant dans la forêt. Ici on monte directement sur le dos de la bête et pas dans un panier.



Je conduis, mais j'ai le permis

Ca t’oblige à un grand écart impressionnant alors imaginez Martine avec ses petites pattes…
Les Indiens sont morts de peur, pas nous ou alors c’est de l’inconscience !
Après le repas, direction une autre retenue de barrage , ou tel le couple des années 60 on s’offre une partie de pédalo.


AMSTRONG et ses petites pattes
Ensuite nous atteignons le point culminant de notre périple à 2000 m d’altitude où un panorama somptueux sur les montagnes du Tamil Nadu s’offre à nos yeux ébahis.


TOP STATION
Ici la faune est partout presente meme si elle est parfois surprenante:
 
 
 


Domi et ses 2 Monstres: Chik up eng et Leam (ceux qui suivent comprendront)

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dimanche 25 septembre 2011

Quel est l'objet indispensable au Kerala?

J’ouvre une parenthèse pour vous parler d’un accessoire indispensable au Kerala et qui est….qui est … alors, langue au chat ?
 Qui est le parapluie, bien sûr !!!
Le parapluie a, comme son nom l’indique, comme première fonction de nous protéger de la…pluie (j’en vois deux qui suivent, les autres, ils en ont rien à f ….faire).





Donc, premier usage : la protection contre la pluie.

Souffle le vent, tombe la pluie

Comment ça, c’est évident ? Pas du tout. Nous, en voyageurs modernes et intrépides (oui, bof !!!), nous avions choisi le K-way. Sauf que quand il se met à pleuvoir et qu’il faut que tu cherches dans ton sac à dos cette petite boule de tissus roulée tout au fond, deux possibilités s’offrent à toi :
1)      Soit, le temps que tu le trouve, que tu le déplies et que tu trouve comment il s’enfile,  la pluie s’est arrêtée.
2)      Soit, le temps que tu le trouve etc….., t’es mouillé comme une soupe et tu te demandes si ça vaut la peine de le mettre !
Si tu prends la première possibilité,  tu te retrouve devant deux choix :
1)      Soit tu gardes ton K.way et tu ressembles bien vite à une cocote minute car ici quand il fait chaud, il fait chaud !Et en principe, entre deux averses, ça chauffe.
Et là, tu ris jaune en voyant les autochtones avec leur parapluie ringard plié sous le bras, qui déambulent nonchalamment pendant que toi, Indiana Jones du XXIème siècle, tu ruissèles de partout…
2)      Soit tu l’enlèves et une fois que tu l’as bien roulé et rangé tout au fond de ton sac à dos, il se remet à pleuvoir.
Je vous passe l’épisode où les pauvres couillons (dans le texte) que nous sommes, avons pris conscience, mais un peu tard, que ces p….de K.ways n’étaient pas étanches alors que nous étions sous des trombes d’eau.


Bref, dans ces cas là, quand tu vois les kéralais (habitants du Kerala, ignares !) de base sortir leurs pépins, tu te dis que l’indien n’est pas con !

Pédalons sous la pluie

Deuxième usage : pour se protéger du soleil .
Là encore, ça coule de source (je sais, le jeu de mot est facile !) car que peuvent faire nos malheureux kéralais, une fois l’averse passée, avec leurs parapluies ? Se le remettre sous le bras ? Impossible, il est mouillé ! Alors ils les laissent ouverts pour les faire sécher et en même temps ça les protège du soleil. Donc on voit dans les rues, sous le soleil, une myriade de parapluies de toutes les couleurs qui protègent ces dames comme ces messieurs, des rayons brûlants de ce bon vieux soleil.



Troisième usage : le pare-soleil.
En France, si tu laisses trop longtemps ta bagnole au soleil, ton volant devient vite un barbecue et tes doigts des petites saucisses (de Toulouse, bien sûr !) cuites à point si tu empoignes trop violemment ton manche à balai pour le démarrage. Après avoir lâché un retentissant « Bouducon ! », tu cours chez Norauto, ou chez Feu Vert (je m’en fous pas mal, je ne suis sponsorisée par personne) t’acheter une espèce de bout de carton pliant que tu vas mettre à l’intérieur de ta chiotte, sur ou plutôt sous le pare-brise, pour protéger tes petites mimines fragiles. Ici, tu gardes ton pébroc ouvert et tu le mets sur le pare-brise de ton touk-touk pour éviter que ton guidon fonde …




Quatrième usage : l’étendoir.
Oui, vous avez bien lu, le parapluie sert également d’étendoir notamment pour les petites culottes qu’on n’ose pas afficher à tous vents par pudeur très certainement (ou parce qu’elles sont tellement peu sexy qu’on en a honte.) Bref, on prend un parapluie noir de préférence (ça garde la chaleur), on l’ouvre, on le dépose ouvert devant le palier et on y dépose ses sous vêtements. Pour rentrer le linge (en cas d’averse par exemple), tu fermes ton parapluie avec toutes tes fripes à l’intérieur. Ingénieux, non ? Bon si en cas de pluie tu oublies ton linge dehors, tu te retrouves un peu con car non seulement ton lige est mouillé mais ton parapluie aussi et pas du bon côté !



Cinquième usage : le couvre-chef.
Souvent pour rigoler, tu vois dans les stades des supporters affublés de petits parapluies en guise de chapeau mais dès que le match est terminé, chacun range son ridicule couvre chef au fond de l’armoire car pas question de le mettre pour aller bosser. J’imagine la tête de ton boss si tu te pointes au boulot comme ça : c’est Marchant assuré (Marchant c’est l’hôpital  psychiatrique de Toulouse pour les estrangers qui lisent le blog) ! Mais au Kerala, non, tu peux. Par exemple les pêcheurs qui ont évidement besoin de leurs mains pour jeter les filets sont chapeautés par ces drôles de couvre-chefs qui font office de parapluie et de parasol en fonction des variations climatiques.


Sixième usage.
Celui-ci, je crois bien qu’il est unique et devrait être inscrit au patrimoine de l’humanité.
Comme on vous l’a dit dans un article précédent (ça, c’est pour ceux qui ne regardent que les images du blog) les gens ici sont en grande majorité catholiques. Il y a donc de superbes églises partout et en face de celles-ci, ils ont édifié des statues représentant la vierge (souvent  protégée par une grotte comme à Lourdes) ou le Christ. Comme Jésus n’est vêtu que d’un pagne et qu’avec sa peau claire il risquait d’attraper un bon coup de soleil, ils lui ont rajouté un ….parapluie (bravo ! C’est toujours les deux même qui suivent !!!)

  





Un métier d'avenir: Réparateur de parapluies











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vendredi 23 septembre 2011

Ce matin à la criée


Jeudi 22 septembre 2011

Aujourd'hui, ce n’est pas le jour du poisson mais tant pis !

A l’aube ou presque ce matin je pars pour le bord de mer assister au retour des pécheurs..
Avec mon touk-touk favori qui connait tout le monde, il est plus facile d’approcher les pécheurs.
Sur la plage une myriade de pirogues toutes plus colorées les unes que les autres accostent après une nuit de pêche pour débarquer ici leurs prises et les vendre.

Retour de pèche



Retour de pèche




Une foule de gens les attendent : acheteurs, porteurs, livreurs, vendeurs de glace en paillettes, et même 2 troquets ambulants.
Dans ce qui ressemble à un vrai bordel,  une organisation, très au point en fait, régit les échanges.
Les pécheurs  déchargent le poisson dans des paniers en osier. Un attroupement se forme et dans un brouhaha indescriptible un « commissionnaire » prend les choses en main et organise une vente aux enchères. Cela prend quelques secondes et les billets changent de main (tout en liquide) et les acheteurs appellent leurs porteurs qui vont glacer le poisson et le charger dans leur camionnette, touk-touk ou vélo.
Au milieu de tout çà, je suis bien sûr le seul étranger, et tout le monde veut savoir d’où je viens, comment je m’appelle, se faire prendre en photo, etc.
Ils sont tous très gentils et me permettent d’accéder à leurs bateaux ce qui est interdit aux autres.






Après ceci retour à VENICE CASTLE, notre home, où mademi émerge juste de sa grasse matinée et en est au petit dej. Nous partons pour visiter une fabrique de tapis en coco.
Ici tout se fait très artisanalement, et les cadences sont très rudes.


Maintenant je regarderais à deux fois avant de m’essuyer les pieds sur le paillasson devant la porte, je sais ce qu’il a fallu faire pour qu’il arrive là.

Ensuite nous retournons à notre « cantine au bord de la plage déguster quelques crevettes bien gagnées.


Alors, on bave?....


Demain repos, rangement des valoches qui regorgent déjà de souvenirs et malheureusement encore quelques achats ; les valises et moi-même n’en pouvons presque plus.
 Après demain Samedi départ vers la montagne et les plantations de thé, de cardamone et d’épices ; direction Munnar.

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Backwaters again!


Mercredi 21 septembre

Comme on habite près des backwaters, nous avons prévu une nouvelle sortie en bateau sur les canaux avec le même pilote mais pour un voyage de 7h. Seulement on avait pas «  intuité » qu’aujourd’hui c’était jour de fête (donc pas de restau ouvert) et qu’en plus il pleuvrait…
Mais en intrépides voyageurs nous allons embarquer contre vents et marées (bon, on a de la chance, il n’y en a pas) et vogue la galère, tralala-tralalère (c’est pour la rime !)


Notre frêle esquif ...


En fait Eldhose, très gentil et très sympathique jeune homme employé par le propriétaire de nos chambres d’hôtes nous a fait un panier repas avec des toasts, de la confiture, des bananes et une bouteille d’eau ! De quoi tenir le coup en cas de naufrage sur une île déserte…bon, là je m’évade, je m’évade.
Donc nous voilà installés dans la barque quand une pluie soudaine s’abat sur nous. Mais en bons marins nous continuons notre périple.
 Premier arrêt : nous soulageons nos vessies et les remplissons aussi sec (enfin pas tout à fait) par un lait de coco bu à la paille directement dans la noix (de vrais robinsons !)

Direct du producteur au consommateur


Deuxième arrêt chez des amis du capitaine où on nous propose de nouveau du lait de coco (ma vessie crie grâce !!!).
Troisième arrêt : notre estomac criant famine, nous sommes invités par les habitants des backwaters à venir partager le repas de fête avec eux. Sympa, sauf que comme vous l’a expliqué Jean-Louis dans les canaux ils font Tout et qu’il est dangereux pour notre petite santé fragile d’européens de boire ou d’avaler n’importe quoi.

Festin gratuit offert à tous en ce jour de fête


Moralité, on tire à la courte paille et c’est Jean Louis qui s’y colle en avalant un peu de riz et de légumes au curry pendant que moi, je prétexte des douleurs à l’estomac pour croquer mes toasts et mes bananes… Okay, je vous le concède, ce n’est ni gentil (pour Jean Louis), ni joli, joli mais en cas de survie, on fait parfois des choses pas toujours morales…

Et qui c'est qui fait des efforts pour s'intégrer ?...Toujours le même!!!


Pour finir, des trombes d’eau mettent fin à notre voyage et nous rentrons au port un peu déçus d’abandonner le navire et son capitaine.
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jeudi 22 septembre 2011

Promenade en Touk-touk


Mardi 20 Septembre

Aujourd’hui nous décidons de faire une balade culturelle (hé oui, ça nous arrive !) avec le chauffeur de touk-touk attitré de notre home-stay, Apsal. C’est un gars très sympa qui rigole tout le temps ce qui ne l’empêche pas d’être un vrai « professionnel ». En fait, c’est un bon guide qui nous fait découvrir sa ville avec tous ses recoins intéressants et pittoresques mais pas forcément touristiques.
Donc départ à 10h et roule ma poule, nous voilà partis pour la visite d’une église, car ici la majorité des kéralais sont catholiques.
Puis comme le bon dieu est partout, nous visitons un temple hindouiste qui a élevé une statue en l’honneur de son éléphant (ici, c’est les temples qui sont propriétaires des éléphants).

Même pas peur!!!



Mais manque de pot, l’éléphant n’était pas là (la statue, oui). Il était à la rivière où plusieurs cornacs lui brossaient le c….uir.

Et que ça brille!!!



Ensuite, Apsal nous a emmené dans une fabrique d’allumettes, et là, on a vu avec surprise comment d’un gros tronc, ils arrivaient à faire de toutes petites bûchettes presque sans machine !

Quel débit!!!
Le MIKADO géant


Depuis, à chaque fois qu’on fume une clope, on pense à ces valeureux ouvriers et là « respect man ».

Et maintenant qui c'est qui va les ranger dans les boites?


Pause repas dans un petit restau sur la plage où on a dégusté de superbes gambas grillées…
Pour finir, visite d’un musée privé appartenant à une famille possédant une fabrique de tapis en coco (spécialité de la région) où on a pu découvrir une multitude de collections, de la plus extraordinaire (statuettes en ivoire) à la plus ringarde (cendriers sans doute piqués dans les hôtels). C’est la veuve du propriétaire de l’usine qui avait ouvert ce musée en mémoire de son défunt mari… Je me demande si ce n’est pas ce que je vais faire pour arrondir ma retraite avec les collections de briquets publicitaires, pucelles de l’armée, couteaux, couvre-chefs etc …de Jean- Louis….
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